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Coronavirus: les Chinois en Suisse ne font pas courir de danger au pays

Le coronavirus se propage en Chine et dans le monde. Mais, l’ambassadeur chinois à Berne appelle au calme. Les ressortissants établis en Suisse ne représentent pour l’heure aucun danger.

02 févr. 2020, 08:23
Les Chinois de Suisse ne représentent pas de menace.

Malgré la propagation rapide du coronavirus et le signalement de cas dans plus d’une vingtaine de pays, les Chinois actuellement en Suisse ne représentent aucun danger. Personne n’est contaminé, a fait savoir l’ambassadeur chinois en poste à Berne, Geng Wenbing.

L’ambassade de Chine a pris contact avec tous les touristes et les résidents chinois en Suisse, explique le haut responsable dans une interview à la NZZ am Sonntag. Il ne reste plus qu’une poignée de touristes sur le sol helvétique. Une ligne d’assistance téléphonique disponible 24 heures sur 24 a aussi été mise en place pour les ressortissants du pays.

 

Par ailleurs, «tous les membres de mon personnel d’ambassade sont tenus de rester chez eux pendant 14 jours lorsqu’ils sont de retour de Chine», a complété M. Wenbing. La réception de l’ambassade à l’occasion du Nouvel An chinois le 8 février a été annulée par précaution. Il n’est pas conseillé de réunir des centaines de personnes dans une même pièce pour le moment, estime-t-il.

Tous les membres de mon personnel d’ambassade sont tenus de rester chez eux pendant 14 jours lorsqu’ils sont de retour de Chine.
Geng Wenbing, ambassadeur chinois en Suisse

 

Interrogé sur les raisons pour lesquelles Air China continue de faire des allers-retours trois fois par semaine entre Genève et Pékin, alors que Swiss a suspendu ses vols vers la Chine, l’ambassadeur a déclaré que son pays devait maintenir une ligne de transport ouverte et assurer la santé de la population. Par conséquent, tous les passagers sont soumis à une prise de leur température lors de l’embarquement et du débarquement.

Jusqu’ici, le Conseil fédéral n’a émis aucune restriction de voyage. La Suisse a confiance en la gestion chinoise de la crise, analyse M. Wenbing.

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