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Crash de Tatroz (FR): le pilote volait trop bas, dans des conditions difficiles

Le Service d'enquête suisse sur les accidents a communiqué ses conclusions mercredi sur l'accident d'avion qui avait décimé une famille en 2012 à Tatroz (FR). Le pilote volait trop bas, alors que les conditions météorologiques n'étaient pas favorables.

06 nov. 2013, 12:40
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L'accident d'avion qui avait décimé une famille le 28 avril 2012 à Tatroz (FR) était dû à une perte de contrôle à faible hauteur de vol. L'enquête a révélé une prise en compte insuffisante des conditions météorologiques et topographiques.

Six personnes avaient péri cet après-midi-là: un homme de 60 ans pour lequel ce vol était un cadeau d'anniversaire, accompagné de son fils et de sa fille avec leurs conjoints respectifs, ainsi que le pilote âgé de 41 ans.

Vers 15 heures, l'appareil - un monomoteur de type Piper - avait survolé une première fois Tatroz, près de  Châtel-Saint-Denis (FR). Puis il l'avait survolé une seconde fois à la descente. Avant le dernier virage à gauche, il a été observé à une hauteur de 60 à 90 mètres.

Fort vent

Normalement, les hauteurs minimales de vol sont de 300 mètres au-dessus des zones à fortes densité des agglomérations, et de 150 mètres ailleurs. Le relief et les conditions de fort vent ont joué un rôle déterminant dans l'accident, ajoute le Service d'enquête suisse sur les accidents, qui a communiqué mercredi ses conclusions.

Parti de l'aérodrome de Lausanne-La Blécherette, ce vol avait pour but la région du Chablais avec un survol du village de Tatroz. Ses passagers devaient retrouver des proches dans la région de Bex (VD).

"Les attentes des passagers ont certainement influencé le pilote. Ceci a pu être ressenti comme un devoir d'exécuter ce qui a été convenu et commencé", selon le rapport. Il a en partie pris en compte les informations de turbulences qu'il a reçues au bureau de piste, puisqu'il a changé de destination de Bex pour Ecuvillens (FR).

Mais "il est envisageable que le pilote (...) ait pensé qu'il serait en mesure de compenser certaines des difficultés dues aux conditions météorologiques par sa bonne connaissance de la région."

 
 
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