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Création d'une alliance pour combattre le travail dominical

Une alliance rassemblant plusieurs partis, syndicats, Eglises et organisations féminines, veut combattre le travail dominical.

13 juin 2012, 10:37
Les magasins de certaines stations-service devraient pouvoir être ouverts la nuit et le dimanche.

Plusieurs syndicats, partis de gauche, Eglises et organisations féminines ont créé une alliance pour combattre le travail du dimanche. Ils soutiennent le lancement d'un éventuel référendum contre l'extension du travail ce jour-là dans les magasins des stations-service récemment acceptée par le Conseil national.

Selon ces organisations, le dimanche ne doit pas être sacrifié à des considérations économiques. Il doit être préservé comme jour de repos, consacré à la famille et aux activités sociales.

Toujours plus de travailleurs doivent se tenir à disposition de leur employeur du matin au soir, sept jours sur sept, a dénoncé mercredi devant les médias à Berne, Vania Alleva, vice-présidente de l'Union syndicale suisse (USS). Et de s'en prendre aux gérants du commerce de détail, qui "cherchent constamment à étendre les heures d'ouverture des magasins".

Dangereux pour la santé

Les premières victimes, en particulier dans le commerce de détail, sont les femmes, estime Erika Hofstetter, du comité de la Ligue suisse des femmes catholiques. Travailler ce jour-là est souvent l'unique moyen pour elles de joindre les deux bouts, a-t-elle déploré.

Président de la société suisse de médecine du travail, Klaus Stadtmüller a énuméré les problèmes de santé encourus par ces travailleurs: difficulté à s'endormir, sommeil entrecoupé, manque d'appétit, troubles digestifs, stress et agitation.

Début mai, le Conseil national a accepté que les magasins des stations-service soient ouverts la nuit et le dimanche. Les syndicats ont immédiatement brandi la menace d'un référendum. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

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