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Criminalité: environ 400 membres de la mafia vivent en Suisse

Des experts italiens pensent qu’environ 400 membres de la mafia vivent en Suisse, principalement dans les cantons frontaliers comme le Tessin, les Grisons et le Valais. Un chiffre confirmé par l’Office fédéral de la police.

26 juil. 2020, 13:44
Les membres de la mafia sont principalement basés dans les cantons frontaliers du Tessin, des Grisons et du Valais, ainsi que dans les centres urbains et les agglomérations. (illustration)

La Suisse pourrait bien abriter plus de membres de la mafia qu’estimé jusqu’à maintenant. Des experts italiens estiment qu’ils sont 400 à vivre en Suisse, un chiffre confirmé par l’Office fédéral de la police (fedpol) à Keystone-ATS.

La NZZ am Sonntag a cité dimanche ces estimations d’experts indiquant qu’il y a une vingtaine de cellules mafieuses comptant 400 membres en Suisse. Des chiffres qui pourraient même être en deçà de la réalité, a précisé un porte-parole de fedpol, soulignant le fait «qu’on ne voit pas tout».

A lire aussi : La «Ndrangheta» visée en Suisse: pourquoi la mafia calabraise est implantée dans le pays

Dans son rapport annuel 2019, fedpol indique avoir connaissance d’une centaine de membres, principalement de la Ndrangheta calabraise, mais aussi de la Cosa Nostra sicilienne et de la Camorra napolitaine, se trouvant en Suisse. Cela correspond à ce qui est observé concrètement dans les enquêtes et les analyses, a souligné le porte-parole de fedpol.

Dans les cantons frontaliers

Les membres de la mafia sont principalement basés dans les cantons frontaliers du Tessin, des Grisons et du Valais, ainsi que dans les centres urbains et les agglomérations. «Ils sont en Suisse depuis des années, sont discrets, bien intégrés et ils ont un emploi», a déclaré le porte-parole.

Mardi passé, une opération anti-mafia s’est déroulée en Suisse et en Italie, menée par la Guardia di Finanza et les autorités helvétiques contre la Ndrangheta. 75 personnes ont été arrêtées. En Suisse, six personnes de nationalité italienne, dont la majorité réside en Suisse sont visées par une procédure pénale menée par le Ministère public de la Confédération.

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