Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Criminels récidivistes: le Conseil national refuse de serrer la vis

Pour le National, la thérapie prime sur l'internement des criminels. Il a donc refusé jeudi deux initiatives UDC déposées suite aux affaires Marie et Lucie.

11 déc. 2014, 13:25
- photo. d'illustration -

L'internement des criminels récidivistes ne doit pas primer sur leur thérapie. Le Conseil national a refusé jeudi deux initiatives parlementaires UDC dans ce sens, déposées dans le sillage des affaires Marie et Lucie.

Les deux textes émanaient de Verena Herzog (UDC/TG) et de Natalie Rickli (UDC/ZH). Le premier, refusé par 108 voix contre 76, proposait davantage d'internements et moins de thérapies. Le deuxième, rejeté par 109 voix contre 78, exigeait que l'internement prime sur la thérapie.

Les deux initiatives sont discutables du point de vue de l’Etat de droit, a expliqué Rebecca Ruiz (PS/VD). Les tribunaux doivent continuer de pouvoir décider librement de prendre telle ou telle mesure, sans obéir à des directives rigides et en appréciant chaque cas individuellement.

Surcoûts

En outre, une augmentation du nombre d’internements entraînerait un allongement des séjours carcéraux et donc une hausse des coûts. Un traitement psychiatrique entrerait aussi en considération pour les personnes internées, ce qui a également un coût.

Les meurtres commis par des récidivistes ces dernières années, et qui ont occupé le devant de la scène médiatique, s’expliquent non pas par une législation lacunaire, mais par un manque de professionnalisme et des problèmes d’organisation dans le système d’exécution des peines, a déclaré Rebecca Ruiz au nom de la commission.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias