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Crise migratoire: le nombre de réfugiés en Suisse est en baisse

Le nombre de réfugiés en Suisse est en baisse. Cependant, le chef du Secrétariat aux migrations tient à rester vigilant, car la pression migratoire reste forte.

10 sept. 2017, 16:10
Les réfugiés sont moins nombreux en Suisse.

Le chef du Secrétariat aux migrations (SEM), Mario Gattiker, ne veut pas donner le signal de fin d'alerte malgré la baisse des demandes d'asile en Suisse. "La situation autour de l'Europe est toujours très tendue. Elle peut changer rapidement", avertit-il.

Le SEM a demandé aux cantons de maintenir un nombre suffisant de structures d'accueil, explique M.Gattiker dans le SonntagsBlick. Il y a encore beaucoup de réfugiés et de personnes déplacées dans des pays comme la Libye, la Turquie ou la Syrie. La pression migratoire reste forte et le nombre de demandeurs d'asile en Suisse pourrait à nouveau augmenter considérablement.

 

M. Gattiker évoque plusieurs facteurs pour expliquer la baisse actuelle. "Nous traitons très rapidement les demandes de ceux qui ne peuvent prétendre à notre protection et cela se sait", avance-t-il tout d'abord.

De plus, la route des Balkans est fermée. Finalement, depuis cet été, la mission européenne "Sophia" et les gardes-côtes libyens parviennent mieux à stopper les passeurs avant qu'ils n'atteignent les côtes italiennes et libyennes. Berne contribue au renforcement des garde-côte libyens pour le sauvetage en mer.

Dangerosité des réfugiés évaluée

En ce qui concerne le risque que pourrait représenter certains réfugiés pour la sécurité intérieure de la Suisse, M. Gattiker se veut rassurant. Pour les pays à risque, le Service de renseignement de la Confédération examine systématiquement les données fournies par le SEM afin d'évaluer la dangerosité de la personne, explique-t-il.

A propos d'Abou Ramadan, l'imam biennois accusé d'avoir tenu des propos haineux, M. Gattiker remarque: "Des cas comme celui-ci existent malheureusement. Ce qui est clair, c'est que la terreur, la haine et la discrimination raciale sont inacceptables et doivent être sanctionnées".

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