Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Crise migratoire: le Parlement renonce à des renforts pour les gardes-frontières

Le Parlement renonce à mobiliser la police militaire pour soutenir le Corps des gardes-frontières. La motion de l'UDC visait à anticiper un éventuel afflux de migrants en provenance de l'Italie. Le Conseil fédéral a répondu qu'un appui extraordinaire était déjà prévu en cas de crise.

24 sept. 2018, 22:41
Le Conseil fédéral assure qu'en cas de crise migratoire aux frontières, des renforts sont déjà prévus.

Le Conseil des Etats a enterré lundi par 29 voix contre 14 une motion UDC pour que le Corps des gardes-frontières obtienne du renfort de la police militaire. Cet appui est déjà prévu en cas de crise, a argumenté le Conseil fédéral.

La motion UDC ciblait les frontières sud du pays. Le Corps des gardes-frontière serait rapidement dépassé si des centaines de milliers de migrants arrivaient en Italie et voulaient poursuivre leur route à travers la Suisse. L'UDC demandait qu'un effectif d'au moins 50 membres de la Sécurité militaire puissent être mobilisés rapidement au sud.

Même la motion quelque peu modifiée n'a pas passé la rampe. Pour le moment, il n'est pas nécessaire d'étoffer les effectifs du Corps des gardes-frontière. Les mesures prises ces dernières années permettent de remplir les missions de manière satisfaisante.

Si la situation venait à se détériorer gravement, des unités de la police militaire devraient apporter l'appui temporaire requis et où que ce soit, a rappelé le conseiller fédéral Ueli Maurer. "Tous les acteurs concernés se concertent et ont établi des plans d'intervention", a ajouté Claude Hêche (PS/JU) pour qui cette motion enfonce des portes ouvertes.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias