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Cybercriminalité: campagne de prévention des polices suisses contre le pédopiégeage

Les polices suisses s’associent avec la Prévention suisse de la criminalité pour la prévention des escroqueries et des cyber délits. La troisième partie de la campagne débute avec le thème du pédopiégeage aussi appelé "grooming".

01 déc. 2020, 10:37
La prévention contre le pédopiégeage ou "grooming" permet d'éviter des incidents dramatiques (image d'illustration).

Les polices suisses et la Prévention suisse de la Criminalité (PSC) s’associent pour la prévention des escroqueries et des délits cyber. Le 1er décembre 2020, la troisième partie de la campagne nationale de prévention des cyberescroqueries « Et vous ? Vous auriez dit oui ? » démarre sur le thème du grooming (pédopiégeage). Dans un communiqué diffusé mardi, les polices suisses et la PSC déclarent unir leurs forces pour conseiller la population sur les bons comportements à adopter afin d’éviter les dangers liés à ce délit aux conséquences potentiellement dramatiques.

La campagne nationale de prévention se poursuit cette année autour de trois thématiques également. Après une première partie de campagne traitant de la sextorsion et une deuxième partie de campagne consacrée aux arnaques au faux support technique, la troisième et dernière partie de campagne, avec cette fois pour sujet le grooming (pédopiégeage), est lancée le 1er décembre 2020. Elle clôture ainsi ces deux premières années dédiées à la prévention des escroqueries et délits cyber.

« Et vous ? Vous auriez dit oui ? »

Cette partie de campagne est orientée vers la sensibilisation de la population aux dangers liés à une forme de délit virtuel dans lequel des personnes majeures font des propositions sexuelles à des personnes mineures en utilisant un moyen de communication électronique. Le grooming (pédopiégeage) se produit lorsque des adultes malveillants utilisent les réseaux sociaux, les forums de discussion ou les sites de jeux vidéo pour préparer des jeunes à l’abus en prétendant souvent avoir le même âge qu’eux. Un groomer attire donc des enfants et des adolescents via internet. Il leur donne l’impression qu’ils sont quelqu’un de très spécial et se prépare ainsi à commettre un abus sexuel.

 

 

L’histoire tragique de Christine, qui a laissé un délinquant sexuel approcher sur internet sa fille Léa pour ensuite abuser d’elle, a pour but de transmettre les quatre conseils généraux de la campagne en matière de comportement à adopter lors de l’utilisation d’internet afin de minimiser le risque d’être victime d’un cyberescroc :

  • Ne vous fiez jamais à une personne que vous ne connaissez que par internet.
  • Ne transmettez jamais de mots de passe et de documents officiels (passeport, permis de conduire, etc.).
  • Ne divulguez jamais de photos ou d’informations intimes.
  • Ne versez jamais d’acomptes sans être sûr de la fiabilité de votre interlocuteur.

Si des abus sexuels devaient effectivement avoir lieu suite à un processus de grooming, ceux-ci pourraient provoquer chez leurs victimes une atteinte psychologique ainsi que corporelle et tendre à modifier leur équilibre général. Les conséquences à long terme peuvent être multiples : stress, anxiété, dépression, sentiment d’irréalité, mauvaise estime de soi, difficulté à réguler ses émotions, difficultés relationnelles, troubles somatiques, etc. Par ailleurs, plus l’événement traumatique survient tôt dans la vie, plus ses conséquences sont importantes.

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