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Cyberharcèlement: un jeune de 17 ans condamné après avoir entraîné un suicide

Un adolescent de 17 ans a été reconnu coupable de contrainte et de pornographie. Ce cas de harcèlement survenu en 2017 a entraîné le suicide d'une jeune fille de 13 ans. L'harceleur a été condamné à sept jours de travaux d'intérêts généraux.

26 févr. 2020, 20:24
 L'accusé échangeait des photos en petite tenue sur la messagerie WhatsApp avec la fille de 13 ans.

Un cas de harcèlement en ligne ayant entraîné le suicide d'une adolescente de 13 ans a occupé mercredi la justice des mineurs zurichoise. La Cour réunie à Dietikon (ZH) a reconnu un ado de 17 ans coupable de contrainte et de pornographie. Elle l'a condamné à sept jours de travaux d'intérêts généraux.

L'adolescent ne devra en effectuer que quatre jours. Les trois jours restants ne devront être faits que s'il est de nouveau condamné dans les six prochains mois. L'accusé ayant 14 ans au moment des faits, la peine ne pouvait s'élever qu'à quelques jours de travail d'intérêt général.

Les faits sont survenus en 2017. L'accusé échangeait des photos en petite tenue sur la messagerie WhatsApp avec la fille de 13 ans domiciliée à Spreitenbach (AG). Par la suite, il a exigé d'elle qu'elle lui envoie des photos plus osées d'elle, en la menaçant, si elle refusait, de faire suivre à d'autres destinataires les photos qu'elle lui avait déjà envoyées.

Sous la contrainte, la jeune ado s'est exécutée en envoyant plusieurs images par l'intermédiaire de l'application Snapchat. L'une de ces images est toutefois parvenue à une camarade de l'accusé, qui l'a fait suivre à son tour sur Snapchat à d'autres destinataires.

En peu de temps, environ 500 personnes ont découvert les photos osées de la jeune fille. Cette dernière a alors été insultée. Elle s'est finalement suicidée.

La justice des mineurs avait déjà condamné l'adolescent une première fois par ordonnance pénale, l'an dernier, à un travail d'intérêt général pour contrainte. Sa camarade qui avait fait suivre les photos avait écopé de la même sanction. Les parents de la victime avaient fait appel contre le jugement en ce qui concerne le garçon. Ils estimaient sa sanction trop clémente.

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