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"D'abord on saisit, puis on réfléchit"

La Police neuchâteloise a développé une politique rigoureuse en matière de contrôle. Elle pourrait faire école en Suisse.

05 déc. 2011, 00:01
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Dans la pièce borgne, des fusils d'assaut 57 et des carabines sont au garde-à-vous sur des râteliers. Une épée façon Excalibur s'est mêlée à eux. Sur des étagères, des pistolets, vrais ou faux, quelques sabres, un pistolet-mitrailleur Uzi, de fabrication israélienne, ainsi qu'un fusil à lunette factice, plus vrai que nature. Et puis, appuyé à un mur, une prise plus saugrenue: un "bazooka" à patates, que des jeunes se sont amusés à bricoler avec des tuyaux en plastique, un starter de grill et, pour expulser les pommes de terre du canon, de la laque pour cheveux...

Cet arsenal hétéroclite, le sergent-major chef Stéphane Audétat en possède la clé. Il dirige le Bureau des armes de la Police neuchâteloise. C'est lui qui récupère les armes confisquées par les gendarmes, qui les stocke dans l'attente de la décision de la justice ou de la police, et qui, au final, les rend à...

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