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Dans le travail, «la tension s’est accrue»

C’est sur fond de crispations entre patrons et salariés que s’est tenu le congrès d’Unia.

30 oct. 2016, 23:14
/ Màj. le 31 oct. 2016 à 00:01
Vania Alleva, presidente de UNIA, ecoute une intervention pendant un debat, lors du quatrieme congres ordinaire du syndicat Unia a Palexpo, ce vendredi, 28 octobre 2016, a Geneve. Pres de 350 delegues sont reunis jusqu'a samedi pour tirer un bilan des quatre annees ecoulees et fixer les objectifs des annees a venir durant le quatrieme congres ordinaire du syndicat UNIA. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SCHWEIZ GEWERKSCHAFT UNIA KONGRESS

La grand-messe a lieu tous les quatre ans, comme les grandes compétitions sportives. Cette année, c’est à Genève, dans l’arène de Palexpo, que les 350 délégués du syndicat Unia de toute la Suisse se sont réunis en fin de semaine. Ils portent le maillot, se préparent à la lutte, les coaches martèlent les consignes. L’épreuve s’annonce rude, l’enjeu est de taille: défendre les droits des travailleurs. Et la partie est loin d’être gagnée, puisque ces quatre dernières années, le nombre de grèves et de conflits sociaux a doublé. La présidente du syndicat, Vania Alleva, reconduite dans ses fonctions par ses pairs, commente les victoires et les défis à venir.

Quelles victoires au niveau des droits sociaux ont marqué ces quatre dernières années?

Cela s’est fait dans des conditions très difficiles, face à un patronat dur, mais nous sommes parvenus à maintenir la retraite anticipée dès 60 ans pour les employés...

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