La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga arborait un sourire jusqu’aux oreilles le 14 juin. Conformément à ses vœux, le Conseil national venait d’accepter la fixation d’un objectif de 30% de femmes dans les conseils d’administration et de 20% dans la direction des sociétés cotées en bourse. Le vote avait été serré, 95 voix contre 94, mais une vanne s’était ouverte.
Jusqu’ici ostracisés par le Parlement, les quotas ne sont plus un tabou. Et s’ils peuvent améliorer la représentation des femmes dans les entreprises, pourquoi pas au Conseil fédéral? La question sera débattue, cette fin de semaine, par la commission des institutions politiques du National. La décision du 14 juin lui donne un relief nouveau, tout comme les démissions attendues au sein de l’exécutif.
Le conseiller aux Etats Raphaël Comte (PLR/NE) est à l’origine de la discussion. Il est l’auteur d’une initiative parlementaire qui vise à modifier la Constitution de sorte...