C’était à l’automne 2015. L’UDC remportait 12 sièges aux élections fédérales en Suisse romande, un record. Dans la foulée, le Vaudois Guy Parmelin était élu au Conseil fédéral. Alors que le parti commençait à connaître un tassement en Suisse allemande, il portait ses espoirs sur les Welches pour continuer à progresser.
L’UDC en Suisse romande était en pleine euphorie. Et là, patatras! Elle s’est mise à courir de bisbilles en déroutes électorales ces trois dernières années. Il y a eu les affaires Claude-Alain Voiblet et Fabienne Despot dans le canton de Vaud, l’exclusion du conseiller national Raymond Clottu à Neuchâtel, suivie d’une déroute aux élections cantonales (perte de 11 sièges sur 20). La non-réélection d’Oskar Freysinger au Conseil d’Etat valaisan, les échecs répétés des sections vaudoise et fribourgeoise à réintégrer le gouvernement cantonal, des pertes de sièges aussi aux parlements vaudois (-2) et genevois (-3).
Démissions en cascade
Et...