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Défense du fédéralisme et bipolarisation obligent les cantons à mieux se défendre

Centralisation et bipolarisation de la politique sont deux phénomènes qui pèsent sur le fédéralisme et les cantons. Ceux-ci sont contraints d'anticiper les décisions, de s'impliquer davantage dans les processus. Une présence renforcée à Berne est devenue quasi indispensable. Chaque canton a sa méthode, qui diffère selon ses moyens financiers.

30 oct. 2014, 16:07
Dans les coulisses, les cantons défendent leurs intérêts auprès de la Berne fédérale.

Vaud a été un pionnier en la matière en instituant un office cantonal des affaires extérieures. Le Jura, depuis 2011, compte un délégué du même type. Le Valais possède une cellule rattachée à la chancellerie cantonale. Neuchâtel est à la traîne, mais pourrait disposer d’une personne sur place dès l’an prochain. Les conférences intercantonales serv ent aussi de relais. Tout comme les hauts fonctionnaires qui ont des attaches avec certains cantons. 

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