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Des citoyens réclament le droit de danser

Un groupe de glaronnais veut abolir une ancienne règle, héritée du christianisme, encore en vigueur.

27 déc. 2018, 00:01
Des personnes dansent sur la piste de danse de la discotheque le D! Club durant la nuit de vendredi 14 au samedi 15 novembre 2014 a Lausanne. La Ville de Lausanne a recemment essuie un revers concernant son concept pour securiser les nuits lausannoises, selon le Tribunal cantonal, les agents de securite privee ne peuvent pas faire des fouilles sur un certain perimetre a l'entree des clubs lausannois. La Ville de Lausanne propose une batterie de mesures pour prevenir incivilites et alcoolisations massives les soirs de fin de semaine. Parmi ces mesures, la creation d'une nouvelle unite de prevention des incivilites, courant 2015. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE D! CLUB SECURITE VIE NOCTURNE

Sortir danser le soir de Noël ou de Vendredi Saint? Dans le canton de Glaris comme dans encore une poignée d’autres en Suisse, c’est interdit. Un groupe de citoyens glaronnais veut abolir cette règle ancienne héritée du christianisme.

C’est écrit noir sur blanc dans la loi glaronnaise sur les jours fériés: à Noël, Vendredi-Saint, Pentecôte ainsi que lors du dimanche de Pâques et du Jeûne fédéral, les manifestations dansantes, musicales ou même sportives sont proscrites. Les boîtes de nuit doivent rester closes pour ne pas troubler le repos religieux. Les fêtes à la maison sont permises, à condition de ne pas être trop bruyantes.

«Ces jours-là, notre canton semble éteint», déplore Martin Jenny. Cet informaticien de 40 ans actif dans le milieu culturel et membre du PLR coordonne les activités du Comité pour l’abolition de l’interdiction de danser. Ce dernier regroupe des personnes issues de la culture, de la restauration...

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