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Des médecins descendent dans la rue

A Zoug et ailleurs dans le monde, Médecins sans frontières a protesté contre le prix trop élevé d’un médicament antituberculeux.

18 oct. 2019, 00:01
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«Fini les larmes!», «Financement par le public, décision au public!», «Nous voulons la bédaquiline maintenant!»: ce sont quelques-uns des slogans scandés hier par des médecins devant les bureaux de l’entreprise américaine Johnson & Johnson, à Zoug. D’autres membres de l’organisation Médecins sans frontières (MSF) en ont fait de même ailleurs dans le monde, comme en Belgique, en Ukraine, en Afrique du Sud ou au Brésil. Ils réclament une baisse du prix de la bédaquiline, un des rares médicaments efficaces contre la tuberculose multirésistante.

La maladie infectieuse est l’une des plus mortelles au monde: en 2016, 10,4 millions de personnes l’ont contractée et 1,7 million en sont mortes, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais cette maladie dite «négligée», comme la malaria, n’intéresse guère les grands groupes pharmaceutiques, «car elle touche principalement les pays pauvres», explique Thierry Buclin, médecin-chef du service de pharmacologie clinique du Chuv.

Trois médicaments

«Quatre...

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