Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Des militants qui se jouent des lois

En novembre 2018, des activistes du climat avaient joué au tennis devant les guichets de Credit Suisse à Lausanne. Le procès s’est ouvert hier. La désobéissance civile sur le terrain politique est au cœur du débat.

08 janv. 2020, 00:01
DATA_ART_13298155

Peut-on s’affranchir de la loi pour dénoncer une législation injuste ou attirer l’attention sur une juste cause? Telle est la problématique soulevée par les jeunes activistes du climat dont le procès s’est ouvert hier à Renens. La question met la justice dans l’embarras. Elle interroge aussi les chercheurs.

Spécialiste en militantisme écologiste et directrice de recherche au CNRS, Sylvie Ollitrault s’est rendue, hier, en Suisse dans l’idée de témoigner au procès, mais elle fait partie de ces experts que le juge a refusé d’entendre. Interrogée par notre journal, elle estime que l’action des militants respecte tout à fait la grammaire de la désobéissance civile. «Ils ont mené une action non violente sans chercher à échapper à la justice, ce qui revient à reconnaître les institutions. Ils assument les actes qui leur sont reprochés et répondent à visage découvert. C’est aussi une déclaration citoyenne.»

Les héros d’hier

La désobéissance civile...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias