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Des milliards pour désengorger les routes

Le Conseil fédéral a présenté mercredi au Parlement son plan de 1,68 milliard pour désengorger le réseau routier suisse. La Suisse romande s'en sort bien, avec des montants généralement revus à la hausse.

26 févr. 2014, 15:07
Seuls les travaux les plus urgents pourront bénéficier d'une part des 5,5 milliards.

Trente-six villes et agglomérations devraient se répartir 1,68 milliard de francs de la Confédération dès 2015 pour améliorer leurs infrastructures de transport. Le Conseil fédéral a proposé mercredi au Parlement de financer une liste de projets, en attendant le futur fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA).

Sur 41 projets représentant 20 milliards d'investissements, le Conseil fédéral avait initialement retenu 35 projets devisés à 1,6 milliard. Après la consultation, il en a rajouté un (Coire) et gonflé les moyens de 80 millions de francs après divers remaniements.

Les grands centres, où les problèmes liés aux transports et à l'environnement sont plus aigus, se taillent la part du lion. Berne devrait ainsi toucher plus de 300 millions pour son noeud ferroviaire.

La Suisse romande s'en sort bien, avec des montants généralement revus à la hausse. Le Grand Genève devrait obtenir près de 205 millions (7 millions de plus qu'en consultation) et Lausanne-Morges 185,5 millions (50 millions supplémentaires).

En contre-partie, l'enveloppe de Winterthour a été revue à la baisse (près de 110 millions au lieu de 124 millions). Pour Zurich Glattal, les moyens progressent à peine à 92,9 millions. Bâle devrait obtenir près de 85 millions et la région de St-Gall quelque 79 millions.

A la hausse pour la plupart

Des agglomérations de taille moyenne et petite recevront aussi un soutien. En Suisse romande, Sion aurait 29,25 millions, Fribourg 23,24 millions, Yverdon 10,94 millions, Neuchâtel-La Chaux-de-Fonds 16,63 millions, Bienne près de 6 millions et Delémont 4,8 millions. Les cités tessinoises, initialement mal servies, devraient désormais se partager une septantaine de millions.

La sélection s'appuie sur quatre critères principaux. Les projets doivent améliorer la qualité du système des transports, promouvoir le développement de l'urbanisation à l'intérieur du tissu bâti, réduire les atteintes à l'environnement et accroître la sécurité du trafic.

Les réalisations envisagées doivent être prêtes à être réalisées et financées avant 2019. Elles peuvent concerner tant les transports publics que le trafic motorisé ou la mobilité douce. La Confédération assume 30 à 40% des coûts, le reste étant à la charge des collectivités concernées. Le pourcentage dépend du rapport coût-utilité.

6 milliards

Le fonds d'infrastructure comprenait à la base 6 milliards destinés à l'amélioration des infrastructures des transports des villes et agglomérations. En 2006, le Parlement a libéré une première tranche pour des projets urgents et prêts à être réalisés, avant de mettre à disposition une nouvelle enveloppe de 1,5 milliard en 2010.

La nouvelle étape concerne des projets dits de la deuxième génération, dont la réalisation est prévue à partir de 2015. La réserve restante pour après 2019 se limite désormais à 250 millions. Ces moyens ne suffiront pas pour les nouvelles générations de projet. Mais le Conseil fédéral compte à l'avenir passer par FORTA.

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