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Des ministres sur le fil du rasoir

Plusieurs partis ont fait du respect de la collégialité l’un des critères de sélection des candidats. Les ruptures flagrantes sont rares, mais il est aisé de flirter avec la ligne blanche.

08 nov. 2015, 23:12 / Màj. le 09 nov. 2015 à 00:01
ARCHIVE---Portrait von alt Bundesrat Kurt Furgler, aufgenommen im Juni 1996 in seinem Buero. Furgler war von 1972 bis 1986 Mitglied des Bundesrats. - Alt Bundesrat Kurt Furgler ist im Alter von 84 Jahren gestorben. Der fruehere CVP-Magistrat erlag am Mittwochabend, 23. Juli 2008 einem Herzversagen, wie seine Familie am Donnerstag in St. Gallen bestaetigte. (KEYSTONE/Str) SCHWEIZ TOD KURT FURGLER

«C’est le ton qui fait la musique», disait l’ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger (PS). Selon lui, avouer avoir eu une autre position que celle du Conseil fédéral, comme il l’avait fait en son temps à propos des nouveaux parcs naturels, ne constitue pas une rupture de collégialité, pour autant que l’on ne traite pas les autres d’idiots et que l’on soutienne la position du gouvernement par la suite.

La nuance vaut son pesant d’or dans le contexte actuel. A l’heure d’élire un second conseiller fédéral UDC, tous les partis mettent l’accent sur le respect de la collégialité. Traduction: le nouveau ministre doit notamment soutenir la stratégie européenne du Conseil fédéral.

En réalité, cette condition ne devrait pas poser de grandes difficultés aux candidats. La collégialité est un principe de base de la culture politique suisse qui s’applique à tous les échelons. Nul ne songe à le contester frontalement. Les problèmes...

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