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Des ONG militent pour que les Roms soient reconnus en Suisse

A l'occasion de la journée internationale dédiée aux Roms, des organisations non gouvernementales appellent à la reconnaissance des Roms en Suisse.

08 avr. 2015, 09:35
137952675.hr

Des organisations de droits humains appellent au respect et à la reconnaissance des Roms en Suisse. A l'occasion de la journée internationale dédiée à cette minorité mercredi, elles demandent au Conseil fédéral de les faire davantage participer à la vie politique et d'accorder plus d'aires de passage aux gens du voyage étrangers.

Les minorités comme les Yéniches, les Sinti et les Roms continuent d'être stigmatisées dans la politique et les médias, indique la lettre ouverte à la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, publiée mercredi. Les Roms subissent également "le profilage racial" de la police.

Pour contrer cette tendance, une coalition d'organisations oeuvrant pour les droits humains et les minorités s'est formée et se bat pour le respect et la reconnaissance de cette ethnie en Suisse.

Parmi les 80'000 à 100'000 Roms vivant sur le sol helvétique, la plupart possèdent un passeport suisse. Ils sont cependant absents des instances politiques, critiquent les associations. Elles invitent ainsi le Conseil fédéral à favoriser la participation des Roms à la vie politique.

Roms méconnus

Les autorités manquent de connaissances au sujet de ce groupe ethnique, ce qui entraîne stéréotypes et préjugés, estiment aussi les organisations. Selon elles, il est donc nécessaire de les informer de la situation des Roms.

La coalition est en revanche satisfaite de l'initiative de la Confédération, qui a récemment créé un groupe de travail sur les gens du voyage. Celui-ci aborde le problème lié au manque d'aires de séjour et de transit.

Afin de respecter les engagements de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales, Berne devra cependant aussi fournir un nombre suffisant de places pour les gens du voyage venant de l'étranger.

La lettre ouverte a été entre autres signée par la société pour les peuples menacés, Amnesty International, Caritas et la Radgenossenschaft der Landstrasse, l'organisation faîtière des Yéniches de Suisse.

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