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Des poussins gazés mais plus broyés

Chaque année, 2,8 millions de petits volatiles mâles sont éliminés après un jour de vie.

27 mars 2019, 00:01
ARCHIVBILD --- ZUM TAGESGESCHAEFT DER FRUEHJAHRSSESSION AM DONNERSTAG, 21. MAERZ 2019, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG -- Junge Kuecken tummeln sich in einem Stall auf dem Landwirtschaftsbetrieb der Familie Streit , am Dienstag, 11. September 2018, in Rosshaeusern. Uber die zwei Agrarvorlagen hat das Schweizer Stimmvolk am 23. September 2018 zu bestimmen. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ FRUEHJAHRSSESSION 2019 KUEKEN SCHREDDERN

Les poussins mâles ne sont pas à la fête en Suisse. Chaque année, 2,8 millions d’entre eux sont éliminés après un jour de vie, car jugés non rentables, au contraire de leurs sœurs destinées à la ponte. La mise à mort la plus utilisée est le gazage au dioxyde de carbone (CO2).

Mais le broyage de ces animaux vivants est également autorisé par la loi depuis 2008. Plus pour longtemps: le Conseil national s’est prononcé en faveur de l’interdiction de cette pratique. L’article autorisant l’«homogénéisation» ou broyage dans l’ordonnance d’application de la loi sur la protection des animaux devrait être biffé. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. La méthode est peu usitée: sous pression, les deux derniers couvoirs qui pratiquaient le broyage viennent d’y renoncer, indique l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (Osav).

Pratique contestée

Voilà qui ne sauve pas, pour autant, la...

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