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Des principes assouplis

Le Parlement veut expulser les djihadistes étrangers même s’ils risquent la peine de mort.

20 mars 2019, 00:01
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Entre la garantie de la sécurité intérieure et le respect de l’Etat de droit, il y a un arbitrage qui favorisait, jusqu’ici, l’Etat de droit. Le Parlement a changé la donne en tranchant en faveur de la sécurité. Sous la pression de la droite, le Conseil des Etats a adopté, hier, par 22 voix contre 18 une motion du Conseil national qui réclame l’expulsion vers leur pays d’origine des terroristes condamnés pour des infractions en lien avec l’Etat islamique, même s’ils risquent d’y être torturés ou condamnés à mort.

Cette problématique concerne un nombre restreint de personnes, mais elle pose une question de fond, car il est pour le moins inhabituel que le Parlement charge le gouvernement de violer la Constitution suisse.

«Ce n’est pas si simple»

Une motion du conseiller national Fabio Regazzi (PDC/TI) est à l’origine du débat. Son adoption par les deux Chambres en fait un...

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