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Des quotas à géométrie variable

La Suisse a déjà connu la politique des contingents. L'initiative UDC la réinterprète en intégrant les frontaliers et les réfugiés dans le plafonnement des travailleurs étrangers.

11 févr. 2014, 00:01
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La réintroduction de la politique des contingents est une épine dans le pied de l'Union européenne (UE), mais c'est une réalité familière à toute personne de plus de 30 ans qui s'intéresse au marché du travail.

Ce système a prévalu jusqu'en 2002. Il est même resté d'actualité pour les ressortissants de pays non européens et il a été réactivé l'an dernier, avec la clause de sauvegarde s'appliquant aux pays de l'UE. Pourtant, il ne suffit pas de prévoir un retour au statu quo ante pour mettre en oeuvre l'initiative adoptée dimanche. Celle-ci introduit un plafonnement inédit qui intègre les étrangers et les réfugiés. "Elle inscrit aussi dans la Constitution la notion de préférence nationale", souligne le professeur neuchâtelois Etienne Piguet, spécialiste de politique migratoire.

Même dans la logique de l'initiative, ce dernier point ne va pas de soi. En dépit de l'interprétation de l'UDC, pour qui la préférence nationale est...

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