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Deux blessés et un disparu dans l'éboulement au Gothard

Les conséquences de l'éboulement qui a coupé mardi la ligne CFF du Gothard à Gurtnellen sont plus lourdes que supposées pour le trafic ferroviaire.

05 juin 2012, 18:11
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Deux employés ont été blessés et un troisième, un Uranais de 29 ans, a disparu lors d'un éboulement qui s'est produit mardi matin sur la ligne ferroviaire du Gothard. Ils étaient occupés à des travaux de consolidation lorsqu'une masse de plus de 2.000 mètres cubes de rochers et de gravats s'est abattue au lieudit "Heimigen" à Gurtnellen (UR), a précisé la police cantonale uranaise.

Les trois personnes, employées par une entreprise mandatée par les CFF, étaient occupées à des travaux géologiques lorsque l'éboulement s'est produit. Tous trois ont été ensevelis. Deux employés ont pu sortir des gravats et sont blessés, mais leur vie n'est pas en danger. Le troisième était toujours porté disparu mardi en fin de journée.

Le trafic ferroviaire restera bloqué pendant plusieurs jours, ont annoncé les CFF. Le glissement de terrain s'est produit près de l'endroit où un premier éboulement avait eu lieu, le 7 mars dernier. Ce deuxième événement est plus important que le premier. Mardi, entre 2.000 et 3.000 mètres cubes de roches et de blocs de pierres sont tombés sur le versant nord de la ligne du Gothard. La tranchée mesure de 50 à 70 mètres de large sur une hauteur de 80 mètres. 500 mètres cubes menacent encore de s'effondrer. et il n'est pas possible de se rendre sur le lieux pour des raisons de sécurité.

La pente devait être équipée dès mardi soir d'un radar géologique qui observera les mouvements du sol. Les travaux de sauvetage et de réparation ne pourront reprendre que lorsque la sécurité sera totalement garantie.
Un service de bus a été mis en place. Les voyageurs en transit sur l'axe nord-sud doivent compter avec des retards et un temps de parcours allongé de 60 à 90 minutes. En revanche, l'autoroute A2 et la route cantonale ont été épargnées et restent ouvertes. Une hotline a été mise en place.

Des dynamitages visant à sécuriser la zone avaient eu lieu au même endroit le 10 mars dernier. On ne connaît pas encore l'ampleur des dégâts.

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