Des traces ADN du mari ont été retrouvées sur le corps et le cou de la victime, morte étranglée chez elle, explique laliberte.ch. Lors de la découverte du corps, un jeune homme souffrant de troubles psychiques avait été arrêté.
Interrogé par la police, il avait avoué. Mais comme le relevait en mai dernier le procureur Nicolas Aubert, «nonobstant ses aveux, le prévenu reste présumé innocent».
«Il y a désormais deux personnes qui sont prévenues de meurtre», a-t-il expliqué aujourd'hui à l'ats. La parole de l'une et de l'autre est difficilement crédible, a ajouté le magistrat.
Traces ADN
Le jeune homme a été libéré le 24 novembre. Aucune trace de son ADN n’a été retrouvée, sur la victime ou dans l’appartement. Et aucun objet n’avait disparu. Les analyses effectuées ne corroborent donc pas les aveux du prévenu initial.
«On n'a retrouvé aucune trace d'un passage de ce jeune homme dans l'appartement de la victime», explique le procureur.
En revanche des traces d'ADN du mari ont été retrouvées sur le cou et la nuque de la victime qui a été étranglée. Les analyses ne correspondent donc pas aux aveux du suspect arrêté la nuit du crime.
Dans ces circonstances, seules des preuves scientifiques seront de nature à confondre l'auteur de cet homicide, a poursuivi Nicolas Aubert qui précise que ces personnes sont présumées innocentes.
Agé de plus de 80 ans, le mari a toutefois été laissé en liberté. Il souffre de problèmes physiques et psychiques et vit dans un home.