Le conseiller fédéral Didier Burkhalter souhaite que la Suisse se tourne vers l'avenir, à l'occasion de ses 50 ans de son adhésion au Conseil de l'Europe. Il s'agit avant tout d'offrir des perspectives à la jeunesse européenne.
"Toute politique est autorisation de l'avenir", a déclaré, hier, le chef du Département fédéral des affaires étrangères, citant le philosophe neuchâtelois Denis de Rougemont, dans son discours devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Et c'est ce qui a motivé, en 1963, l'adhésion de la Suisse au Conseil, quatorze ans après sa création, selon lui.
La Suisse s'est depuis aisément intégrée au sein de l'organisme européen. Celui-ci tient notamment compte des divers besoins locaux et régionaux et prend ses décisions par consensus, ce qui "convient bien à l'esprit suisse", a souligné le chef de la diplomatie helvétique.
Jeunes invités en Suisse
La Suisse a aussi invité, début mai, 50 jeunes issus d'onze pays...