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Dilma Rousseff se défend

20 avr. 2016, 00:06

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a affirmé, hier, à Brasilia, que sa destitution porterait préjudice à la «stabilité politique du Brésil». Elle s’est exprimée lors d’une conférence de presse réservée aux correspondants étrangers. «C’est une rupture avec la base de la démocratie, le respect du suffrage universel.»

La procédure de destitution la visant a été approuvée, dimanche, par les députés, à une écrasante majorité. Elle est à présent entre les mains du Sénat, qui pourrait écarter Dilma Rousseff du pouvoir dès la première quinzaine de mai.

«Ce à quoi nous assistons n’est pas un processus d’impeachment, mais une tentative d’élection indirecte provenant d’un groupe qui n’aurait pas les conditions de se faire élire lors d’une élection présidentielle à la régulière», a affirmé la présidente. Elle se référait au vice-président Michel Temer, son ancien allié centriste devenu rival, crédité d’à peine un à deux pour cent d’intentions de vote en cas...

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