Hier matin, Doris Leuthard est devenue à nouveau présidente de la Confédération. De quoi faire naître des spéculations sur un retrait avant la fin de son mandat, en 2019.
Toujours aussi pimpante, la quinquagénaire n’a pourtant rien d’une conseillère fédérale sur le départ (voir portrait ci-dessous). Si les langues se délient à ce propos, c’est plutôt en raison de critères objectifs.
La fin d’une année présidentielle est traditionnellement considérée comme idéale pour sortir par la grande porte. D’autant plus que l’Argovienne comptera alors onze ans de fonction au sein du gouvernement. Une durée respectable, qui correspond grosso modo à la longueur moyenne – dix ans – du mandat des Sept Sages.
Cela dit, la décision appartient entièrement à la cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (Detec). Pas question, dans le système suisse, de destituer un ministre. En cas de mécontentement, le parlement...