Toutefois aucun élément déterminant n’est à signaler: «Nous recevons des infos tous les jours et l’enquête avance en flux tendu. Nous attendons prochainement plusieurs rapports qui devraient nous permettre d’en savoir plus mais pour l’instant il n’y a rien de nouveau.»
Parmi les rapports, une expertise du tachygraphe est en cours afin de déterminer la vitesse du car depuis l’entrée du tunnel jusqu’à l’accident. Une expertise technique est aussi en train d’être réalisée afin de savoir si le car n’a pas subi un problème mécanique. «Malgré les dégâts sur le bus, nous avons bon espoir de collecter de précieux renseignements.
Nous misons notamment sur des données récoltées automatiquement un peu comme le système des boîtes noires propre aux avions», explique le procureur. Enfin, les personnes chargées de l’enquête attendent toujours les conclusions défnitives de l’autopsie pratiquée sur le chauffeur.
Une piste est-elle privilégiée? «Aucune piste n’est laissée au hasard. Nous travaillons par hypothèse. Si l’expertise technique ne donne rien, on ira sur le côté humain», relève Olivier Elsig qui se prépare à prendre le chemin de la Belgique pour aller auditionner plusieurs témoins.
«Le départ est prévu ces prochains jours. Nous avons plusieurs personnes à entendre pour autant que cela soit possible, je pense notamment aux enfants blessés. Nous avons déjà procédé à des interrogatoires ici en Suisse mais d’autres sont encore nécessaires.»