Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Drame de Sierre: les investigations se concentrent désormais sur le chauffeur

Les investigations sur l'accident de car à Sierre se concentrent désormais sur le chauffeur du véhicule, a déclaré vendredi à Bruxelles le premier procureur du Valais central Olivier Elsig.

15 juin 2012, 17:30
Le procureur Olivier Elsig s'est dit "très satisfait" d'avoir pu rencontrer vendredi matin les familles touchées par le drame.

 

«Nous procédons par élimination», a insisté Olivier Elsig, devant la presse au Parquet Fédéral de Bruxelles. Trois mois après les faits, les expertises des disques du tachygraphe et du véhicule permettent de déterminer les caractéristiques de la course, la vitesse du véhicule et sa trajectoire. Si elles permettent d’exclure un défaut technique, elles n’apportent aucune précision sur le comportement des chauffeurs, qui se trouvaient à l'étage inférieur du bus alors que les passagers étaient tous au- dessus.

Seul face aux journalistes et aux photographes, l’homme de loi valaisan a détaillé le déroulement de l’accident. On sait que juste avant d'emprunter l'autoroute A9, le chauffeur le plus âgé, 52 ans, a cédé le volant à son collègue de 34 ans. «Après avoir parcouru 2222 m en deux minutes, le drame s'est produit», a expliqué Olivier Elsig.

Désormais, c’est donc vers le chauffeur que se dirige l’enquête. Les analyses toxicologiques poussées, dont le rapport n'a pas encore été rendu, pourront peut-être apporter des éléments de réponse.

Présente à la conférence de presse, sa femme Evy Learmans a affirmé que son mari Geert Michiels ne prenait pas de médicaments, qu'il était un homme en parfaite santé, «toujours très responsable une fois qu’il était derrière son volant.» Il passait régulièrement des contrôles médicaux pour sa compagnie et «tout était toujours en ordre.» La jeune femme, qui a participé à la réunion avec les familles le matin même, a encore confié que les parents ne cherchaient pas de coupables. «Ils m’ont dit de garder la tête haute et qu’ils n’en voulaient pas à Geert.» Au terme de la conférence de presse, la jeune femme a encore confié qu'elle soupçonnait une panne du système de régulateur de vitesse, une thèse invérifiable puisqu'il a été entièrement détruit. «Et même si c'était le cas, cela n'aurait pas empêché le chauffeur de corriger sa trajectoire ou de freiner», a répondu Olivier Elsig.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias