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Drame de Sierre: les Valaisans solidaires jusqu'au sang

La solidarité opère. Les hôpitaux du canton ont reçu des quantités d'appels de Valaisans souhaitant venir en aide après la tragédie sierroise. Dons du sang, interprètes, chambres à disposition, la générosité était de mise.

15 mars 2012, 15:58
L'afflux des donneurs témoigne d'une grande solidarité de la part des Valaisans.

Le dramatique accident de Sierre déclenche un fort élan de solidarité. L'Hôpital du Valais a reçu, entre hier et aujourd’hui, une quantité d’appels de valaisans qui veulent se rendre utiles dans cette tragédie. «On savait les Valaisans généreux mais ça a dépassé toutes nos attentes. Cela est venu de tout le canton», explique Florence Renggli, cheffe de communication du Réseau Santé Valais.

Dons du sang

«Je veux donner pour les enfants.» Le message est sans équivoque, les Valaisans veulent s’impliquer, jusqu'à donner spontanément de leur sang. Cependant, le geste est davantage symbolique. «Nous les remercions infiniment pour cette solidarité sans faille. D'autant plus que les gens qui ont donné leur sang ne serviront directement pas aux victimes mais c'est un geste énorme du point de vue de la solidarité», poursuit Florence Renggli.

Des hôtels et des chambres à disposition

«Des hôteliers nous ont dit qu’ils mettaient gratuitement leurs chambres à disposition pour les familles ou les proches des victimes. Monsieur et Madame Tout-le-Monde nous ont également soulignés qu’ils avaient des chambres à disposition. Cet élan de générosité est vraiment incroyable», poursuit-elle.

«Merci à tout le monde»

Dans la foulée, ce sont des appels venant de personnes parlant le néerlandais qui se proposent de venir occuper le rôle d’interprètes. «Nous avons remercié chaque personne individuellement du fond du cœur et les avons dirigés vers les services concernés et vers la police pour qu’ils puissent savoir comment agir», continue la cheffe de communication.

150 personnes mobilisées volontairement

Dans le personnel médical, 150 personnes absentes ces deux derniers jours sont venus spontanément apportés leur aide, délaissant congés et vacances. «Les secouristes et chacun d’eux ont été indispensables et leur présence a donné un peu de cœur lors de ce drame», conclut-elle.

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