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Du fuchsia au violet pour l’égalité

La grève des femmes doit bousculer la Suisse. Sa légalité controversée limite le champ d’action.

25 avr. 2019, 00:01
Women on strike in "Helvetia" square in Zurich, Switzerland, on the occasion of the national women's strike on June 14, 1991. Women are asking for the implementation of the constitution article on the equality of men and women, which came into force ten years ago. Statistical surveys show that men and women are still not rewarded the same pay for the same work. (KEYSTONE/Str)



Tausende von Frauen demonstrieren auf dem Helvetiaplatz in Zuerich anlaesslich des landesweiten Frauenstreikes vom 14. Juni 1991. Die Frauen fordern die Umsetzung des vor zehn Jahren in Kraft getretenen Verfassungsartikels ueber die Gleichstellung von Mann und Frau. Statistische Erhebungen zeigen, dass gleichwertige Arbeit von Maennern und Frauen weiterhin unterschiedlich entloehnt wird. (KEYSTONE/Walter Bieri)    SCHWEIZ FRAUENSTREIK 1991

La météo est à la grève. Après le climat, voici venu le temps de la grève des femmes. Le 14 juin, une marée violette, couleur de ce rassemblement féministe, se répandra dans les rues du pays au nom de l’égalité des salaires et de l’élimination de toutes les autres formes de discrimination ou de violence sexiste. Elle fait écho à la marée fuchsia qui avait caractérisé la première grève des femmes, le 14 juin 1991.

Celles qui l’ont vécue se souviennent d’une journée festive et iconoclaste. Avec le temps, elle a pris des couleurs de plus en plus vives dans l’imaginaire collectif. On en vient à oublier qu’elle posait exactement les mêmes problèmes qu’aujourd’hui du point de vue juridique, car le droit de grève a beau être inscrit dans la Constitution, il n’est licite que dans certaines circonstances (lire ci-contre).

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