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Du sucre suisse, mais pas à tout prix

Les fabricants de chocolat dénoncent un protectionnisme qui les met sous pression. Entretien avec Daniel Bloch.

23 avr. 2019, 00:01
Production of Ragusa chocolate at the Swiss chocolate maker Chocolats Camille Bloch SA in Courtelary in the Bernese Jura, Switzerland, pictured on January 27, 2015. (KEYSTONE/Christian Beutler) SCHWEIZ CAMILLE BLOCH PRODUKTION

Pourquoi ce désamour des Suisses pour le chocolat?

La consommation des Suisses – champions du monde – ne pouvait pas augmenter éternellement! Il est vrai que le marché recule depuis cinq ans. La consommation annuelle est passée de 12 kg par habitant en 2012 à 10,3 kg. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. D’abord les achats des touristes en Suisse sont compris dans cette statistique, et ils ont diminué. Ensuite, le réchauffement climatique, les étés caniculaires comme celui de 2018, ne sont pas propices à la vente de chocolat. Enfin, il y a cet intérêt croissant de la population pour une alimentation «saine». Les consommateurs achètent des substituts, tels que des barres protéinées, quand bien même notre chocolat a d’innombrables qualités! Dans ce contexte, notre entreprise s’en est plutôt bien sortie, puisqu’elle a augmenté ses parts de marché en Suisse de 3 à 5% environ en dix ans.

Les fabricants doivent-ils...

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