Apartir de la mi-août et jusqu’à la fin septembre, les essais des nouveaux systèmes de défense sol-air (DSA) longue portée vont transformer Menzingen, dans le canton de Zoug, en camp retranché. Et pour cause: les équipements de défense antiaérienne ultrasecrets de l’Américain Raytheon (Patriot) et ceux du consortium français Eurosam (SAMP/T) vont subir les tests d’évaluation d’Armasuisse, l’Office fédéral de l’armement. Interview d’Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la «Revue militaire suisse».
Il ne reste plus que deux fabricants encore en lice. Lequel semble le mieux répondre aux exigences de la Suisse?
Pour ce genre d’équipement, il existe très peu de fabricants dans le monde. Le matériel russe n’entrait pas en ligne de compte, pour des raisons de compatibilité, de difficulté d’intégration dans le système radar civil et militaire suisse, ainsi qu’à cause d’un manque de volonté de livrer accès aux informations techniques. Les Israéliens, avec le système Fronde...