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Ecole de recrue raccourcie pour les futurs cadres qui étudient

L'armée et la Conférence des recteurs des universités ont conclu un accord pour raccourcir le service militaire des étudiants qui désirent faire carrière dans l'armée.

29 nov. 2013, 18:19
Les jeunes qui étudient et qui veulent ensuite faire une carrière militaire auront trois semaines de moins à l'école de recrues.

Les personnes qui veulent embrasser une carrière militaire et faire des études pourront quitter l'école de recrues ou le paiement de galons trois semaines plus tôt. L'armée et la Conférence des recteurs des universités suisses (CRUS) ont trouvé un accord en ce sens qui concerne toutes les hautes écoles.

Mais les personnes concernées devront rattraper les cours de formation militaire, a déclaré vendredi le chef de l'armée André Blattmann à la radio alémanique publique SRF1.

Ceux qui effectuent leur école de recrues en été directement après le baccalauréat la terminent actuellement six semaines après le début du semestre universitaire. L'armée et la CRUS se sont donc mis d'accord pour que les recrues qui souhaitent embrasser une carrière militaire puissent quitter l'armée trois semaines plus tôt.

"Pour les universités, cela ne pose assurément aucun problème", a déclaré le secrétaire général de la CRUS Raymond Werlen sur les ondes de la radio alémanique. Mais les étudiants auront plus de travail car ils devront rattraper le retard pris durant les trois premières semaines du semestre.

Bon compromis

"Cet accord est un bon compromis", a réagi pour sa part Jérôme Grosse, porte-parole de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Jusqu'à présent, il était "très compliqué" pour les étudiants de gérer à la fois carrière à l'armée et études. La plupart prenaient une année sabbatique.

Le nouveau système leur permettra de "sauver" une année entière. L'EPFL cherche désormais des aménagements permettant de compenser les trois semaines manquées.

Ces membres de l'armée devront également rattraper les semaines manquées à l'école de recrues. C'est nécessaire car durant cette période, ils apprennent à diriger une équipe, a justifié André Blattmann.

Le compromis négocié ne va pas aussi loin que ce que le chef de l'armée avait demandé le printemps dernier dans une interview. Il demandait à l'époque que certains cantons déplacent les dates des examens de maturité et de rentrée universitaire pour que l'école de recrues puisse s'insérer entre elles.

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