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Ecopop et l'abolition des forfaits fiscaux rejetés par GastroSuisse

Deux des trois objets mis en votation le 30 novembre ont reçu les mots d'ordre de GastroSuisse. L'organisation faîtière de l'hôtellerie-restauration recommande de rejetter Ecopop et l'initiative en faveur de l'abolition des forfaits fiscaux.

14 oct. 2014, 11:54
GastroSuisse (ici son président Casimir Platzer) rejette l'initiative Ecopop ainsi que celle en faveur de l'abolition des forfaits fiscaux, a-t-elle indiqué mardi.

GastroSuisse a donné ses mots d'ordre pour deux des trois objets mis en votation le 30 novembre. L'organisation faîtière de l'hôtellerie-restauration rejette l'initiative Ecopop ainsi que celle en faveur de l'abolition des forfaits fiscaux, a-t-elle indiqué mardi.

La limitation de l'immigration avec un quota strict et inflexible aggraverait la pénurie de main-d'oeuvre et nuirait à l'économie suisse, écrit GastroSuisse. Sur les 77'000 personnes qui travaillent dans la branche, 44% sont des collaborateurs étrangers, rappelle l'organisation.

La limitation de l'immigration fixée à 0,2% par année, ce qui représenterait actuellement environ 16'000 personnes, "affecterait particulièrement durement l'hôtellerie-restauration", souligne GastroSuisse. La pénurie de main-d'oeuvre dans ce secteur est d'ores et déjà flagrante et Ecopop ne ferait qu'empirer la situation.

Outre la limitation du solde migratoire à 0,2%, le texte, intitulé "Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles", exige aussi que 10% au moins de l'argent consacré à l'aide au développement se focalise sur le planning familial.

Menaces sur les régions touristiques

GastroSuisse prône également le rejet de l'initiative qui vise à supprimer les forfaits fiscaux. Ce texte toucherait principalement les régions alpines et touristiques, car celles-ci perdraient d'importants investisseurs et consommateurs. Selon la faîtière, 22'000 emplois seraient menacés en Suisse, sans compter les pertes de recettes fiscales d'environ un milliard de francs.

GastroSuisse ne s'est pas prononcé sur le troisième objet en votation le 30 novembre, l'initiative "Sauvez l’or de la Suisse".

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