Le vaccin de Pfizer-Biontech a été déposé, juste avant Noël, sous le sapin des Suisses. Un cadeau empoisonné pour une partie de la population, qui se méfie de ce vaccin à ARN messager (ARNm), tout comme du deuxième homologué, il y a une semaine, par Swissmedic, celui de l’Américain Moderna. Comme si l’emballage était trop beau pour ne pas cacher un vice.
Entre la mise au point en un temps record, la technologie innovante jamais autorisée sur l’homme et le manque de recul avec les résultats, il y a beaucoup d’objections, pas assez d’injections. Les phases de tests et les connaissances scientifiques, qui s’améliorent à mesure que la vaccination s’étend, apportent toutefois déjà de nombreuses réponses.
Le contenu injecté est-il à risque?
«La technologie utilisée avec vaccin ARNm est simple et probablement l’une des plus sûres, puisqu’il n’y a ni adjuvant, ni stabilisateur», pose Blaise Genton, chef de la Policlinique...