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Election au Conseil fédéral - Rossini out!

Alain Berset et Pierre-Yves Maillard sont les candidats officiels du PS à la succession de Micheline Calmy-Rey au Conseil fédéral. Sans surprise, le groupe parlementaire s'est tourné vers les favoris. Marina Carobbio et Stéphane Rossini sont repartis bredouilles.

25 nov. 2011, 19:11
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Nouvelliste/Christian HOFMANN

Le conseiller aux Etats fribourgeois Alain Berset, 39 ans, s'est d'abord imposé au bout de cinq tours de scrutin. Puis le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard, 43 ans, a décroché la seconde place sur le ticket en remportant la majorité absolue après deux tours, a annoncé en soirée la cheffe du groupe Ursula Wyss sans préciser les scores en détail.

A une majorité claire, les socialistes ont privilégié une double candidature à l'option d'un ticket à trois. Cette solution aurait permis de placer également la conseillère nationale Marina Carobbio et de répondre aux attentes des Tessinois de se voir à nouveau représentés au gouvernement.

L'idée d'un trio a été rejetée car il pourrait affaiblir le PS si son siège est aussi revendiqué par d'autres partis, a expliqué Mme Wyss. De conserve avec le président du parti Christian Levrat, la cheffe de groupe a tenu à souligner les grandes qualités des quatre personnes qui s'étaient mises sur les rangs.

Et M.Levrat d'assurer qu'on entendra encore parler de Mme Carobbio et du conseiller national valaisan Stéphane Rossini. Quant aux deux sélectionnés, ils ont un format équivalent voire supérieur aux candidats au Conseil fédéral présentés par les autres partis par le passé, a affirmé le président du PS.

Nouvelles auditions prévues

Aussi bien Alain Berset, cravate au cou, que Pierre-Yves Maillard, sans cravate, ont promis de faire équipe jusqu'à l'élection et de ne pas se faire de coups bas. Pour faire son choix, le groupe a d'abord mis les quatre candidats sur le gril durant une demi-heure chacun.

Pour pouvoir décrocher le gros lot, les deux candidats retenus par leurs camarades devront encore convaincre les parlementaires fédéraux, notamment à droite. Les auditions, menées cette fois par les autres groupes parlementaires, seront décisives. Le verdict de l'Assemblée fédérale tombera le 14 décembre.

UDC en embuscade

Le siège laissé vacant par Micheline Calmy-Rey sera le dernier des sept fauteuils de conseiller fédéral à être repourvu. Ce qui pourrait encore modifier la donne en cours de route. De grandes manoeuvres pourraient en effet avoir eu lieu, l'UDC voulant obtenir un deuxième siège au gouvernement.

Le parti, qui devrait d'abord s'attaquer à Eveline Widmer-Schlumpf, n'a pas encore défini définitivement sa stratégie. Faute de ravir un fauteuil au PBD, il pourrait entrer en lice contre les sortants libéraux-radicaux Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann, voire s'en prendre au siège socialiste.

L'UDC n'a pas non plus décidé pour l'instant avec quel(s) candidat(s) il partira à l'assaut. Après que plusieurs papables ont refusé de se lancer dans la course, les premiers intéressés sont sortis du bois.

Le conseiller aux Etats schaffhousois Hannes Germann, le conseiller national vaudois Guy Parmelin et le conseiller d'Etat thurgovien Jakob Stark sont sur les rangs. D'autres pourraient suivre, comme le Fribourgeois Jean-François Rime. Le groupe tranchera le 1er décembre.

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