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Élections 2017: Vaud, Valais et Neuchâtel renouvellent leur gouvernement

Les Vaudois, Valaisans et Neuchâtelois renouvellent cette année leurs Conseils d'Etat et Parlements respectifs. Les scrutins seront tous bouclés d'ici mai. Dans les trois cas, la gauche joue sur la défensive.

02 janv. 2017, 11:20
Les électeurs des trois cantons seront appelés aux urnes.

La première échéance a lieu en Valais, le 5 mars. Le principal enjeu concerne la représentation de la minorité haut-valaisanne au gouvernement. De deux membres actuellement, elle risque de se retrouver réduite à un seul représentant.

Cet enjeu est étroitement lié à la stratégie du PS. La sortante, socialiste haut-valaisanne, Esther Waeber-Kalbermatten brigue un nouveau mandat. L'ancien conseiller national socialiste du Valais romand Stéphane Rossini est aussi sur les rangs.

Pour sauver le second siège haut-valaisan, l'UDC a décidé de lancer une candidate dans la course au côté d'Oskar Freysinger. Tous les scénarios sont ouverts, d'un conseil d'Etat composé de trois PDC, un UDC et un PS comme actuellement, mais avec un seul germanophone à un conseil d'Etat avec deux germanophones duquel le PS est éjecté.

VS: double proportionnelle

Les élections au Grand Conseil seront quant à elles inédites en raison du système de double proportionnalité mis en place pour cette année. Découpé en six arrondissements, le canton conservera ses treize circonscriptions électorales que constituent les districts. Pour les citoyens et pour les communes, rien ne change.

Les répartitions des sièges pourraient en revanche connaître quelques ajustements. Une première répartition attribuera à chaque formation politique son nombre de sièges par arrondissement. Un deuxième calcul sera ensuite effectué pour répartir ces sièges parmi les districts de l'arrondissement.

La double proportionnalité a été introduite pour respecter un arrêt du Tribunal fédéral qui a jugé le système électoral valaisan non conforme. Certains arrondissements électoraux étaient trop petits pour garantir une représentation équilibrée de l'électorat.

VD: la droite conquérante

Dans le canton de Vaud, les électeurs seront appelés aux urnes le 30 avril. Enjeu du scrutin pour la droite: regagner la majorité gouvernementale. La gauche tentera de maintenir ses acquis.

A droite de l'échiquier, les trois conseillers d'Etat PLR sortants Pascal Broulis, Jacqueline de Quattro et Philippe Leuba se relancent dans la bataille. Pour reconquérir son siège passé dans les mains de la verte Béatrice Métraux fin 2011 après la mort de Jean-Claude Mermoud, l'UDC a décidé de lancer son président, le conseiller national Jacques Nicolet.

Le PLR est favorable à une alliance large, avec l'UDC, mais aussi avec les Vert'libéraux qui lancent dans la course la conseillère nationale Isabelle Chevalley. L'UDC refuse pour l'heure de se lier avec ce dernier parti.

Inconnue socialiste

A gauche, un seul siège est à repourvoir après le retrait de la socialiste Anne-Catherine Lyon, désavouée par ses pairs. Ses camarades Pierre-Yves Maillard, Nuria Gorrite et l'écologiste Béatrice Métraux se représentent.

La conseillère nationale Cesla Amarelle, la députée et municipale de Nyon Fabienne Freymond Cantone et la syndique d'Avenches Roxanne Meyer Keller, députée et ancienne présidente du Grand Conseil, sont sur les rangs pour compléter cette liste. Le parti désignera sa candidate le 14 janvier.

Au centre, le député de Vaud Libre Serge Melly se lance dans la bataille. Un deuxième tour est prévu le 21 mai.

Neuchâtel, vers un statu quo?

Neuchâtel appelle ses citoyens aux urnes le 2 avril. Fait inhabituel, le Conseil d'Etat à majorité socialiste a annoncé en septembre sa volonté de se représenter en bloc. Les trois socialistes, Laurent Kurth, Jean-Nat Karakash et Monika Maire-Hefti, ainsi que les deux PLR Alain Ribaux et Laurent Favre briguent un nouveau mandat.

Mais la droite entend reconquérir la majorité perdue en 2013. Le PLR devrait faire alliance avec les partis du centre, mais pas avec l'UDC. A gauche, les partis partent divisés. Opposé aux mesures d'économies décidées par le gouvernement, le POP ne fera pas alliance avec le Parti socialiste.

 

 
 
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