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Elections fédérales 2015: une formule magique "strictement arithmétique"

L'UDC souhaite une application strictement arithmétique de la formule magique après les élections fédérales de 2015. Le chef du groupe UDC aux chambres fédérales, Adrian Amstutz, soupçonne une manoeuvre tactique de la gauche et du centre.

04 août 2014, 07:04
Fraktionschef Adrian Amstutz fordert im Namen der Schweizerischen Volkspartei (SVP) eine konsequente Umsetzung der "Masseneinwanderungs-Initiative" am Freitag, 23. Mai 2014, in Bern. (KEYSTONE/Lukas Lehmann)

Deux conseillers fédéraux pour les trois plus grands partis, un pour le quatrième: la répartition des sièges au gouvernement après 2015 doit être strictement arithmétique, martèle le chef du groupe UDC aux chambres fédérales, Adrian Amstutz. Il rejette l'"offre" d'un siège PLR.

Des représentants des partis du centre et de gauche, dont le président des Verts'libéraux Martin Bäumle, ont déclaré ces dernières semaines qu'ils pourraient laisser l'un des deux sièges des libéraux-radicaux aux démocrates du centre après les élections fédérales de 2015. "C'est exactement ce que nous ne voulons pas", lance Adrian Amstutz dans une interview diffusée lundi par la "Neue Zuercher Zeitung".

"Nous ne voulons pas prendre la place au Conseil fédéral d'un parti, qui est proche de nous, en dépit de certaines différences", affirme M. Amstutz, qui soupçonne une manoeuvre tactique derrière les propositions de la gauche et du centre. "La menace contre le PLR ne vise qu'à tirer le PLR vers la gauche", selon lui.

Coopération

Pour M. Amstutz, le travail entre partis bourgeois serait amélioré avec un deuxième siège UDC. "Si l'équilibre des forces au Conseil fédéral respectait la répartition de l'électorat, il y aurait à nouveau une stabilité, qui aurait un effet positif sur la coopération".

"La rupture de la collaboration" à l'exécutif fédéral s'est produite, selon M. Amstutz, avec la non-réélection de Christoph Blocher, il y a sept ans. Lorsque le tribun zurichois était conseiller fédéral, la coopération était meilleure, relève le conseiller national bernois.

Il reconnaît toutefois que la collaboration entre les partis s'est améliorée. "Il est réjouissant de constater une confiance accrue entre chefs de groupe, y compris avec le PS et les Verts", même lorsqu'il y a des désaccords, souligne-t-il.

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