Fouiller le natel de son partenaire semble être une manie courante en Suisse. L’institut de rechercher Sotomo s’est intéressé au rôle du smartphone au sein des couples, pour le compte de Sunrise. Et l’enquête montre que les femmes contrôlent plus souvent que les hommes le contenu du portable de leur conjoint.
Les chercheurs ont interrogé 2611 personnes âgées de 15 à 30 ans dans toute la Suisse. Et les résultats montrent que 28% des jeunes femmes ont déjà espionné le natel d’une autre personne. Les jeunes hommes sont quant à eux 13% à avoir déjà fouiné sur le smartphone de quelqu’un d’autre. Pour les deux sexes, l’appareil espionné était le plus souvent celui du partenaire. Le but: trouver une preuve d’infidélité.
Le partage du code PIN, une preuve de fidélité
Espionner le portable de son conjoint est un jeu d’enfant pour la plupart des sondés. Et pour cause: 70% des personnes en couple interrogées connaissent le code PIN de leur moitié.
Interrogé par 20 Minuten, Klaus Heer, un psychologue spécialisé dans les relations conjugales, explique que la très grande majorité des personnes infidèles sont finalement trahies par leur smartphone. Le partage de son code PIN avec son partenaire est désormais un acte quasiment obligatoire selon lui: «Celui qui ne le fait pas automatiquement sera soupçonné de cacher quelque chose».