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En Suisse, les lanceurs d’alerte sont toujours très critiqués

La plateforme d’alerte du Contrôle fédéral des finances pour whistleblowers a été très sollicitée en 2020. En Suisse, les lanceurs d’alerte continuent à être très critiqués.

24 juin 2021, 00:01 / Màj. le 24 juin 2021 à 06:53
The sculpture "AnythingToSay?" by Davide Dormino representing the whistleblowers Edward Snowden, Chelsea Manning and WikiLeaks founder Julian Assange is installed on the Paquis pier in front of the Geneva Jet d'eau, on Friday, 4 June 2021, in Geneva, Switzerland. The sculpture will be officially inaugurated on the 5 June, the day after the launch of the Geneva Call to free Julian Assange. (KEYSTONE/Magali Girardin)

L’image ne pourrait pas être plus contrastée: d’un côté, la plateforme du Contrôle fédéral des finances (CDF) à disposition des whistleblowers («lanceurs d’alerte») a enregistré un nombre record d’annonces en 2020, en raison des aides Covid. Mais hors Confédération, les whistleblowers continuent à subir les foudres de leur hiérarchie, jusqu’au licenciement. La prise de conscience des bienfaits de ces alertes anonymes progresse pourtant, estiment plusieurs spécialistes.

Une hausse de 159%: c’est le bilan 2020 du nombre d’alertes enregistrées par le Contrôle fédéral des finances par rapport à 2019. Les communications, possibles depuis 2011 grâce à la nouvelle loi sur le personnel de la Confédération qui l’oblige à signaler les irrégularités tout en le protégeant, sont ainsi passées de 187 à 484. Raison à cela: 313 signalements concernaient les aides Covid, dont 23 à propos de crédits-relais solidaires (23) et 290 en lien avec des indemnités pour la réduction de...

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