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Environnement: vers une réduction à 5% de la part de tourbe dans les sacs de terreaux d’ici 2030

La part de tourbe dans les sacs de terreaux devra être réduite à 5% d’ici 2030. Plusieurs acteurs suisses ont signé une déclaration d’intention visant cet objectif. Des produits de substitution remplaceront la tourbe, dont l’exploitation est mauvaise pour le climat.

06 août 2019, 16:43
Les sacs de terreaux devront contenir une part maximum de 5% de tourbe d'ici 2030.

Les horticulteurs, commerçants horticoles et producteurs de terreaux suisses s’engagent à diminuer la proportion de tourbe dans les sacs de terreaux. Cette part devra être réduite à 5% au maximum d’ici 2030.

Les représentants de la branche horticole, des distributeurs comme Migros et Coop, ainsi que des fabricants de terreaux ont signé une déclaration d’intention avec l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), a indiqué ce dernier mardi. L’objectif est de réduire la part de tourbe à 70% au maximum d’ici 2020, à 50% d’ici 2025 et à 5% d’ici 2030. L’exploitation de la tourbe nuit au climat et à la diversité.

Cette déclaration d’intention fait suite à un premier engagement pris à titre volontaire en 2017. Il y a deux ans, la branche se montrait plus ambitieuse en visant une réduction à 5% au maximum d’ici à 2020 dans la production et l’offre de plantes ornementales, de plantes d’intérieur, de plantes vivaces et d’arbres ornementaux.

Importations autorisées

La mesure fait partie du plan d’abandon de la tourbe adopté par le Conseil fédéral en 2012 à la demande du Parlement. La Suisse interdit l’extraction et l’exploitation de la tourbe depuis 1987, mais elle en importe jusqu’à 524’000 m3 chaque année.

La tourbe sera remplacée par des produits de substitution existants et éprouvés. Pour promouvoir la mise au point de terreaux à teneur réduite en tourbe et sans tourbe, l’OFEV soutient un projet pilote sur trois ans lancé en 2017 en collaboration avec dix jardineries et avec le soutien technique de JardinSuisse et de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique.

Ces substituts, qui composent les terreaux, proviennent de préférence de cultures régionales, de résidus renouvelables n’entrant que faiblement en concurrence avec d’autres utilisations ou de déchets tels que les écorces, les tiges de maïs ou le compost de déchets verts, précise l’office.

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