Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Etre une femme sous les drapeaux

Quand les Suissesses revêtent le vert, les clichés ne manquent pas. Deux jeunes femmes racontent leur expérience.

11 oct. 2015, 23:12
/ Màj. le 12 oct. 2015 à 00:01
Eine weibliche Armeeangehoerige vor einer Schweizer Flagge waehrend der Entlassungsinspektion in der Kaserne Reppischtal in Birmensdorf, am Dienstag, 15. September 2015. Vom Dienstag, 15. bis Freitag, 25. September 2015, werden Hunderte von Armeeangehoerigen des Kantons Zuerich aus der Militaerdienstpflicht entlassen. Die Abruestung und die feierliche Verabschiedung der Unteroffiziere, Gefreiten und Soldaten der Jahrgaenge 1981 bis 1985 findet waehrend 8 Tagen, gestaffelt nach Wohnbezirk, zentral in der Kaserne Reppischtal in Birmensdorf statt. (KEYSTONE/Dominic Steinmann)

ellen de meester

edemeester@lacote.ch

Selon les chiffres du Département fédéral de la défense, 1083 femmes, soit environ 0,6%, auraient été actives dans l’armée suisse en mars 2015. La minorité est flagrante. Une fois jugées aptes au service lors du recrutement, les femmes bénéficient pourtant des mêmes droits que les hommes. «Le service militaire est fait de sorte à ce que les mêmes chances soient données à tout le monde, précise le Lieutenant Gabriel Hageman, pontonnier de sonnette à la caserne de Brugg. Les femmes sont donc encouragées à se porter volontaires.» Il apparaît néanmoins que très peu d’entre elles le font.

Souvent associée à de fulgurants stéréotypes, la jeune soldate lambda étonne autant qu’elle est rare. «Il n’y a pas de juste milieu dans l’esprit des gens, estime Mylène Cheneval, une étudiante de vingt-trois ans qui a achevé l’année dernière son service long. Soit on est un garçon...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias