Zoom sur l'expérimentation animale en Suisse
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24.04.2019 13:08Expérimentation En 2018, 586'643 animaux, dont deux tiers de souris, ont été utilisés dans les laboratoires suisses. C'est 4,6% de moins qu'en 2018 et 16,9% de moins qu'en 2009. Cette baisse s'explique par la diminution de l'utilisation de poissons et de volailles.
Les laboratoires ont moins eu recours à l'expérimentation animale l'an dernier. La baisse de 2018 est principalement due à une diminution de l'utilisation de poissons et de volailles.
En 2018, 586'643 animaux, dont deux tiers de souris, ont été utilisés en laboratoire, indique vendredi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). C'est 4,6% de moins que l'année précédente.
Cette baisse confirme la tendance des dix dernières années, même si des variations ont eu lieu d'une année à l'autre. Par rapport à 2009, le nombre d'animaux utilisés en laboratoire a ainsi diminué de plus de 16,9%.
La diminution de 2018 est principalement due à une baisse de l'utilisation de poissons et de volailles. Une expérience unique, réalisée en 2017 sur près de 20'000 poissons, n'a de fait pas été reproduite l'année suivante. Et divers projets, visant à améliorer l'alimentation et la détention de la volaille, ont été menés avec 5000 animaux en moins.
A l'inverse, près de 7500 souris génétiquement modifiées supplémentaires ont été utilisées en 2018. Une augmentation régulière qui reflète le développement de la recherche biomédicale sur des maladies comme le cancer ou les maladies auto-immunes.
Le nombre de primates (+134) et de chiens (+1103) utilisés dans les laboratoires a également crû. Ces augmentations s'expliquent par la réalisation d'études de degré de gravité 0, consistant dans le premier cas à observer le comportement des singes et dans le second à établir un archivage ADN pour des recherches sur les maladies héréditaires.
L'expérimentation animale est réglementée dans la loi fédérale sur la protection des animaux. Les chercheurs, souhaitant en réaliser, doivent déposer une demande auprès de l’autorité cantonale compétente. Ils doivent notamment montrer qu’il n’existe pas de méthode de substitution et que les contraintes infligées aux animaux sont les plus faibles possible.
Dernière condition: ils doivent établir, en faisant une pesée des intérêts, que les douleurs, maux, dommages, états d'anxiété ou autres contraintes imposés à l'animal sont contrebalancés par des intérêts prépondérants de la société ou de l'environnement et peuvent donc se justifier.
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