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Experts réunis à Zurich pour lutter contre le feu bactérien à Zurich

Pour lutter contre le feu bactérien, les organismes génétiquement modifiés (OGM) doivent être pris en compte selon certains scientifiques. Ils se sont réunis pour le congrès international sur cette maladie des arbres fruitiers à Zurich.

02 juil. 2013, 11:20
Il n'est cependant pas exclu que le feu bactérien de l'an dernier refasse surface.

Ces dernières années, plusieurs tonnes de miel ont dû être détruites car des traces de streptomycine, un antibiotique antibactérien, y ont été découvertes. Les spécialistes s'accordent sur le fait qu'une stratégie de lutte sans antibiotiques doit être développée au plus vite, déclare Daniel Hofmann, expert en arboriculture  de la coopérative agricole Fenaco, cité dans un communiqué de la station de recherche Agroscope.

Par contre, ils divergent sur la question des OGM. L'expert de la Fenaco est d'avis qu'il ne doit "pas y avoir de tabous", au moins au niveau de la recherche: des solutions transitoires basées sur les OGM ou la sélection transgénique doivent aussi être étudiées. Or sur ce point, la politique et les consommateurs entravent la recherche, estime-t-il.

Epidémie en 2007

Cette maladie dite du feu bactérien touche les pommiers et les poiriers. Elle a été constatée pour la première fois en Suisse en 1989. En 2007, une forte épidémie a contaminé plus de 100 hectares d'arbres fruitiers. Un grand nombre d’arbres hautes tiges ont dû être arrachés, rappelle l'Agroscope.

La Suisse orientale, Thurgovie en tête, est la plus touchée. Mais les vergers romands ne sont pas épargnés.

Un congrès international sur le feu bactérien organisé tous les trois ans permet aux spécialistes d'échanger leur expérience. La treizième édition, organisée par Agroscope et l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich se tient jusqu'à vendredi à Zurich.

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