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Face à l'Algérie, l'aveu d'impuissance

Genève paie des délinquants récidivistes pour qu'ils rentrent chez eux. Alger refuse de les reprendre, malgré l'accord de réadmission signé avec la Suisse. Les raisons du blocage.

11 avr. 2012, 00:01
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Genève ne sait plus que faire d'eux. Eux, ce sont environ 400 délinquants maghrébins. Bien connus de la police et de la justice, ils passent régulièrement par la case prison avant d'être relâchés dans la rue une fois leur peine purgée, faute de pouvoir être expulsés. Pour enfin s'en débarrasser, la conseillère d'Etat Isabel Rochat, en charge du Département de la sécurité, a élaboré un plan Maghreb. Son idée: offrir une aide financière à ces repris de justice pour qu'ils acceptent de quitter Genève.

Très critiqué, ce projet sonne comme un aveu d'impuissance de la part des autorités genevoises. "L'idéal serait de signer un accord de réadmission avec des pays comme l'Algérie et la Tunisie. Mais ça, c'est le travail de la Confédération" , admettait Isabel Rochat dans le "Matin dimanche." "Le projet Maghreb étant la solution temporaire la moins mauvaise du point de vue humain et financier" , abonde...

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