Conseiller d’État responsable du Territoire, Claudio Zali, déclarait récemment que le Tessin serait en mesure d’accueillir encore 200 000 habitants. Si la tendance se maintient – la population tessinoise a augmenté de 10% ces dix dernières années – ces nouveaux résidents s’ajouteront aux 352 000 actuels, dans une cinquantaine d’années déjà.
Le défi majeur est d’adapter la mobilité à ce nouveau contexte. Outre la création d’infrastructures urbaines et sociales (logements, hôpitaux, écoles, espaces publics et verts), il s’agira de développer les alternatives à l’automobile et de gérer le trafic. Car avec 200 000 habitants en plus, 60 000 à 70 000 voitures pourraient s’ajouter à la circulation.
«Des lois plus strictes»
Aujourd’hui déjà, un petit incident suffit à paralyser le trafic, observe Giancarlo Re, président de la section tessinoise de l’Association suisse pour la planification du territoire. Et aux heures de pointe, on enregistre des kilomètres d’embouteillages. L’ingénieur rappelle que...