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Famille: deux tiers des jeunes souhaitent 2 enfants

Selon une enquête de l'Office fédéral de la statistique, deux tiers des jeunes vivant en Suisse veulent avoir deux enfants. Dans la réalité, c'est moins.

24 mars 2015, 10:54
Kinder fuettern Kaninchen mit Karotten, im Reka Ferien-Dorf in Urnaesch am Freitag 4. Juli 2014. Die Reka (Schweizerische Reisekasse) ist eine Nonprofit Organisation, welche einer groesstmoeglichen Zahl von Familien in der Schweiz Ferien und Freizeit ermoeglichen moechte. Reka feiert im Jahr 2014 ihr 75-jaehriges Bestehen. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Children feed carrots to bunnies at the Reka holiday village in Urnaesch, Switzerland, Friday, July 4, 2014. The Reka is a non-profit social-tourism organisation, which aims to enable the largest possible number of families in Switzerland to go on holiday and enjoy leisure time. Reka is celebrating it's 75 year anniversary in 2014. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Près de deux tiers des jeunes de 20 à 29 ans vivant en Suisse souhaitent avoir deux enfants. Mais la réalité se révèle ensuite bien différente. Les femmes quinquagénaires ayant une formation supérieure restent ainsi sans progéniture dans 30% des cas.

Le renouvellement des générations serait assuré si les désirs exprimés avant le passage du cap de la trentaine se concrétisaient. Les femmes en âge de procréer auraient en moyenne 2,2 enfants, dépassant le seuil nécessaire de 2,1. C'est loin d'être le cas depuis des années, avec un nombre moyen situé aux alentours de 1,5 enfant, a souligné Yvon Csonka, de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le niveau de formation a une influence sur cette situation. Près d'un tiers des femmes de 50 à 59 ans au bénéfice d'un diplôme du degré tertiaire restent sans bambin. La proportion chute à 17% chez les diplômées du secondaire II, et à 13% chez celles sans formation postobligatoire.

"On ne peut certes pas comparer directement les souhaits exprimés entre 20 et 29 ans et le nombre d'enfants des femmes de plus de 50 ans", a dit mardi devant la presse à Berne le responsable des analyses thématiques et des enquêtes à l'OFS. "Mais plusieurs études ont démontré que les gens ont en général moins" de têtes blondes que ce qu'ils désiraient.

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