Ces changements ont donné lieu à un protocole qui sera inséré dans l'accord d'ici quelques jours. Le texte prévoit notamment une imposition variant entre 19 et 34% pour les avoirs allemands non déclarés placés en Suisse.
Malgré l'opposition du parti social-démocrate (SPD) et des Verts, qui contrôlent plusieurs Länder, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble souhaite que le texte soit ratifié le plus vite possible. Or, le gouvernement allemand doit pouvoir compter sur l'opposition pour obtenir une majorité au Bundesrat (chambre haute).
Appel à plus de respect
Wolfang Schäuble a également appelé à plus de respect envers la Suisse. Depuis qu'un mandat d'arrêt a été ordonné par le Ministère public de la Confédération le 20 mars à l'encontre de trois inspecteurs du fisc allemand, les critiques de l'opposition sont en effervescence.
S'exprimant mardi sur les ondes de la radio au Südwestrundfunk (SWR), le ministre des Finances a demandé à l'opposition d'être "moins arrogante", regrettant les attaques à l'encontre "de son pays vosin". La Suisse n'est pas "une République bananière", a-t-il fustigé.
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Fin des pourparlers autour du différend fiscal avec l'Allemagne
Les discussions concernant les modifications apportées à l'accord fiscal entre la Suisse et l'Allemagne ont pris fin mardi. Certains représentants des Länder étaient également présents, selon une porte-parole du ministère des Finances allemand.
KEYSTONE
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